De par leur tenue traditionnelle spécifique, les hommes des pays du Golfe sont reconnaissables au premier coup d’œil. Dishdasha, bisht, ghoutra, keffieh, iqal… les garde-robes contiennent des accessoires vestimentaires tous aussi remarquables les uns que les autres. Parmi les éléments les plus importants et les plus prisés dans ces régions, on peut citer le iqal. Outre son côté esthétique, ce dernier joue un rôle essentiel dans le vêtement traditionnel des hommes arabes.

Qu’est que le iqal ?

Prononcé également « agal » ou « igal », le iqal est une sorte de cordon noir dur fixé sur un noyau de laine de chèvre formant avec celui-ci un cerceau qui se pose sur la tête de l’homme pour maintenir sa ghoutra, son keffieh ou son shemagh.

Généralement de taille standard, ce dernier possède également une version réglable afin de l’adapter au diamètre du crâne pour plus de stabilité et de confort. Du fait de sa couleur noire, le iqal est l’accessoire idéal pour accompagner qamis, bisht ou autres vêtements traditionnels. Il existe plusieurs modèles : ceux avec une tarboucha, une ficelle se terminant avec un pompon et ceux sans tarboucha.

Quel est le rôle du iqal ?

Il est dit que le iqal était au départ destiné à attacher les pieds des chameaux pour éviter qu’ils ne s’enfuient. Ensuite, celui-ci a commencé à être porté par les hommes afin de maintenir le shemagh, le keffieh ou la ghoutra dont ils se servent pour se protéger du sable et du soleil.

En plus d’être très pratique, le iqal est devenu, au fil des années, un accessoire traditionnel énormément prisé par de nombreux peuples arables, à tel point qu’il est considéré de nos jours comme un des éléments reflétant l’identité nationale. Par ailleurs, lorsque le iqal est imbibé de parfum, celui-ci a un rôle subsidiaire très utile qui consiste à propager une odeur agréable partout où il passe.