La dishdasha est l’habit traditionnel porté par les hommes de la péninsule arabe, à savoir l’Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis, le Sultanat d’Oman, le Qatar, etc. Ceci étant, ce vêtement est habillé différemment selon les cultures et les coutumes du pays. Ci-après, découvrons en détail les différentes manières d’enfiler la dishdasha.

La dishdasha : C’est quoi ?

Connue sous le nom de « kandoura », « kamis » ou encore « thawb », la dishdasha est la tenue de base traditionnelle des hommes du Golfe. Cette grande tunique à manches longues est souvent accompagnée de la chachia, la ghoutra, le keffieh ou le shemagh.

Principalement unis de couleur blanche ou à damiers rouges et blancs, ces coiffes sont portées pour se préserver du sable et du soleil. En général, ces dernières sont maintenues à l‘aide d’un iqal, une sorte de corde noire doublée faite en laine de chèvre.

En hiver ou lors des grandes occasions, la dishdasha peut être portée avec un bisht, une longue cape brodée et embellie de fils dorés qui s’enfile comme un manteau. Généralement blanche, longue, large et fraîche, la dishdasha est facilement reconnaissable. Toutefois, si l’on regarde avec attention, on peut remarquer que cette dernière comporte quelques détails qui varient en fonction des pays.

Les différentes façons de porter la dishdasha

La dishdasha est généralement faite de coton, mais on peut également trouver sa version « hiver » en laine. La façon de porter ce long vêtement diffère selon les régions du Golfe, surtout au niveau du col et des manches.

Par exemple, aux Émirats Arabes Unis, la dishdasha possède un col rond situé au ras du cou et est portée avec une ghoutra munie d’un iqal parfois parfumé au oud ou sans iqal. En Arabie Saoudite, elle est en général plutôt sobre et composée d’un col montant.

Au Qatar, le col est également montant et les manches sont larges et serrées ou ouvertes, notamment pour laisser apparaître une montre. Enfin, au Sultanat d’Oman, elle n’est pas accompagnée d’une ghoutra ni d’un iqal, mais plutôt d’un bonnet en coton rond et brodé, appelé « kumma » ou encore d’un « mussar », un turban destiné aux grandes occasions.